mercredi 31 décembre 2008

Valérie Letarte était une grande animatrice de radio

L'ex-animatrice des émissions 275-allô / ADOS-radio diffusées à Radio-Canada, Valérie Letarte, est décédée le 28 décembre à l'âge de 47 ans. Elle luttait contre le cancer depuis près de deux ans. L'animatrice était l'une des plus dynamiques de toute la radio francophone de Radio-Canada et elle savait captiver ses auditeurs, autant enfants qu'adultes...
Une cérémonie aura lieu le 11 janvier.
LeStudio1.com lui offre une mention d'excellence dans Les Meilleurs 2009.
Bernard Bujold
(Photo par Radio-Canada - Valérie Letarte 1961-2008)

mardi 30 décembre 2008

L'avenir des journaux papier au Québec


Les journaux papier subissent présentement une grande compétition de la part de l’Internet, tellement que leur survie est mise en danger. Ceci est vrai, aussi bien au Québec que partout ailleurs dans le monde. Pourtant, les deux types de médias sont différents et ils auraient pu cohabiter harmonieusement…

Les journaux papier sont un lien qui unissent une communauté, une ville ou une région. À l’opposé, l’Internet n’a pas de frontières géographiques et il rejoint toute la planète d’une façon interactive notamment avec le Web 2,0. Les deux techniques de production sont également très différentes entre le papier et l’Internet. Pour les journaux papier, on fait payer les coûts d’imprimerie et du papier aux annonceurs. La différence entre les ventes publicitaires et le coût de production rapporte le profit de l'entreprise et à une époque, durant les années1950, la formule était très lucrative. L’avènement de la radio et de la télévision avait fractionné le marché mais tous les joueurs réussissaient à s’emparer d’une part importante de gâteau.

L’Internet a transformé ce marché publicitaire traditionnel sauf que personne n’a vraiment récupéré tous les annonceurs. C’est comme si le bassin avait été percé et que les annonceurs avaient disparus. La publicité est le centre vital d'un journal et le contenu en information est sa raison d'être. Sauf que l'un ne peut pas exister sans l'autre. Pas de lecteur, pas de publicité!

Cela inquiète grandement les éditeurs, autant papier que virtuel car les lecteurs migrent vers l’internet à un rythme accéléré. À preuve, les récentes statistiques classent l’Internet au premier rang devant la télévision comme source d’information chez les moins de 30 ans et au deuxième rang chez les plus de 30 ans. Les journaux se classent au troisième rang, tous les âges confondus (moins de 30 ans comme plus de 30 ans).

L’handicap de l’Internet, qui est aussi sa très grande force, est sa gratuité. La publicité internet est interplanétaire (Google-Yahoo) mais elle ne peut pas vraiment rejoindre les marchés locaux comme un journal.

Au Québec, le test pour connaître l’avenir des journaux papier sera la conclusion des négociations de la convention de travail au Journal de Montréal. Il faudra voir si la nouvelle convention sera le clou adans le cercueil du journal fondé par le magnat Pierre Péladeau en 1964.

Pour Péladeau père, Le Journal de Montréal était au départ une façon de rentabiliser ses presses sept jours semaine plutôt qu’une seule fois semaine avec ses hebdos. Mais rapidement Le Journal de Montréal est devenu le joyaux et la fierté du magnat québécois. La formule a été aussi très payante et elle lui a permis de créer un empire qui, au moment de sa mort en décembre 1997, comprenait des usines de pâtes et papier (Donohue); des imprimeries (Quebecor World); et des publications diverses dont la principale et la plus prestigieuse était Le Journal de Montréal.

Aujourd’hui la situation a beaucoup changé pour Quebecor.

D’abord les Imprimeries Quebecor n’existent plus et ils sont en restructuration sous la protection de la loi des créanciers; Donohue a été vendu; et Le Journal de Montréal a perdu son lustre devant les publications de Sun Media et du groupe Canoe qui sont à l'avant-scène. L’âme de Quebecor est aujourd’hui Videotron, une compagnie de télévision par câble et d’Internet achetée en octobre 2000 par le fils de Pierre Péladeau, Pierre-Karl, qui souhaite en faire la spécialité de l’empire, en particulier avec la téléphonie cellulaire. Il faudra voir comment se déroule le bras de fer qui s’amorce entre les employés de l’ancien empire et le patron Pierre-Karl Péladeau mais une chose est certaine: rien n’est éternel.

Il ne faut pas oublier non plus qu’une guerre n’est jamais une situation gagnante pour aucune des deux armées et il y a toujours des destructions et des pertes pour chacun des belligérants. Mais la guerre signifie aussi la révolution et le changement. À suivre!
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com/Blogues

Photos du haut: Pierre-Karl Péladeau - QUEBECOR
Photo du bas: Jeune internaute devant son écran d'ordinateur consultant le site
www.LeStudio1.com (Photo Bernard Bujold)
Lien entrevue Pierre-Karl Péladeau dans The Globe and Mail
Lien biographie Pierre Péladeau

mardi 23 décembre 2008

Rupert Murdoch et son empire de presse


Tous les médias contemporains dans le monde sont actuellement inspirés par Rupert Murdoch et par ses techniques de gestion des journaux.
L’homme de presse a toujours vécu entouré de journaux et son premier mentor fut nul autre que Lord Beaverbook avec qui sa mère l’avait envoyé en stage durant quelques mois suite au décès subit du père Keith en 1952. (Beaverbrok était un ami de la famille Murdoch)
La mort du père laissait un empire de presse naissant sans leader et pour préparer le jeune Murdoch à prendre la relève, on avait pensé l’envoyer observer l’un des grands l’époque. Le jeune Rupert était alors âgé de 22 ans. Le cheminement qui s’en suivit est digne d’un roman tellement la lutte contre Fairfax et contre l’autre groupe australien Parkers fut mouvementée et spectaculaire. (Il y avait à l'époque trois grands groupes de presse australiens)
C’est en 1968 que Rupert Murdoch, alors âgé de 38 ans, a quitté cet environnement, où il était devenu un leader reconnu, pour tenter sa chance en Angleterre où il était un parfait inconnu. La mère de Rupert Murdoch est encore aujourd’hui considérée comme une grande dame en Australie et on dit qu’elle est aussi respectée qu’un chef d’état. Rupert a obtenu un grand succès en Angleterre notamment avec The Times and The Sun de Londres mais sans jamais réussir à faire partie de l’establishment qui encore aujourd’hui le considère comme un «Outsider». Il commencera à investir aux États-Unis en 1974 mais là aussi il sera toujours regardé avec une sorte de rejet de la part de l’establishment. Cette situation est devenue la motivation profonde de Murdoch: «Si je ne peux pas être accepté et respecté, je vais dominer.»
Rupert Murdoch me fait penser à l’ex-magnat québécois, Pierre Péladeau (1925-97) dont les Québécois se sont longtemps moqué et de qui on disait qu’il n’avait aucune classe. Aujourd’hui, ses détracteurs admettent qu’il était un génie des médias et des affaires mais malheureusement c'est posthume...
Pour Péladeau comme pour Murdoch, on est pour ou contre quelqu’un et il n’y a pas de zone grise. On est un allié ou un ennemi, dans lequel cas, il faut l’éliminer. L’acquisition de Dow Jones (The Wall Street Journal) rejoint exactementcet objectif. Pour Murdoch, d’être propriétaire du plus prestigieux journal américain est une façon de dire à l’establishment qu’il est aussi important qu’eux mais qu’en plus, il est propriétaire de leur leader mondial de l'information financière.
Pour arriver à ses fins, Rupert Murdoch agit aussi comme Pierre Péladeau. Il peut être à la fois le plus grand séducteur comme le plus violent des prédateurs. Dans le cas de Dow Jones, Murdoch a mis plusieurs années de travail pour peaufiner son plan et il a profité de chacunes des failles notamment les querelles de la famille propriétaire (Bancroff).
On dit que Murdoch est un homme d’instinct. Il analyse ses interlocuteurs et il décide de ses prochaines actions selon ses perceptions personnelles. Cette situation fait de celui-ci une sorte de magicien qui domine son environnement et qui s’entoure de gens qui dépendent de lui. Cela pourrait être problématique lorsque Murdoch (77 ans) ne sera plus capable de diriger son empire.
À ce niveau également sa situation ressemble à celle de Pierre Péladeau. Murdoch a six enfants, dont trois envisagent déja de prendre la relève. Le favori, James, a fait ses preuves dans la télévision par câble en Angleterre avec BSkyB, un peu comme Pierre-Karl Péladeau au Québec avec Videotron.
Je vous invite à lire la toute dernière biographie « The Man Who Owns the News »dont l'auteur a écrit un résumé dans Vanity Fair de décembre. Je vous suggère aussi de visionner l’excellente entrevue réalisée avec Murdoch par Kara Swisher et Walt Mossberg de D All Things Digital. Pour l'avenir et la suite de l'histoire, tout est à suivre...
Photos du haut: Couverture du livre et Rupert Murdochà la conférence D All Things Digital en 2007;
Photo du bas: Rupert Murdoch dans son bureau de New-York(Photo Vanity Fair)

mardi 16 décembre 2008

L'avenir des journaux papier - The Chicago Tribune


Les difficultés du Chicago Tribune démontrent encore une fois que les grands médias sont très fragiles et que la crise économique vient s'ajouter à la menace Internet. The Chicago Tribune est un joyau américain mais son avenir est loin d'être assuré. Pas plus d'ailleurs que l'avenir d'aucun grand groupe média, que ce soit ailleurs dans le monde ou à Montréal.
Sam Zell (69 ans) avait acheté le groupe The Tribune en avril 2007 pour la somme de 8,2 milliards$ et il en avait pris possession en décembre 2007. Mais il ne connaissait pas les journaux...
La passion des journaux est comme la passion au hockey.
Dans les deux cas, l’éditeur veut gagner et être meilleur que son compétiteur. C’est pour cette raison que les meilleurs journaux sont ceux qui sont menés par un propriétaire passionné qui aime et connaît les journaux.
Les Conrad Black et Pierre Péladeau étaient des amoureux de la presse. (Malheureusement, le premier est en prison et l’autre est décédé)
Rupert Murdoch demeure le grand passionné des journaux encore actif en Amérique du nord.
Le propriétaire du Chicago Tribune, Sam Zell, a fait sa fortune dans l’immobilier. Pour lui, d’avoir acheter The Chicago Tribune était une sorte de continuité de sa carrière en finance. Mais un média est totalement différent d’un édifice à bureau. D’abord, il faut savoir communiquer et comprendre par instinct ce qui anime la population. Puis, il faut convaincre ses journalistes d’écrire avec ardeur pour la publication.
J’ai côtoyé deux magnats de la presse dont un plus étroitement.
Dans le cas de Pierre Péladeau, il n’a jamais dérogé de sa spécialité qui était les journaux et leur production. Le Journal de Montréal fut son bébé et il l’a aimé jusqu’à son dernier souffle de vie, envoyant des commentaires à chaque matin aux différents éditeurs. Pierre Péladeau a souvent été invité à investir dans d’autres domaines dans lesquels il connaissait rien mais il a toujours refusé de le faire.
Dans le cas de Conrad Black, j’ai pu le voir à l’œuvre et s'il y a une tristesse dans son histoire personnelle, c’est qu’il n’ait pas concentré ses efforts dans les journaux. Il était, selon-moi, le plus grand éditeur de la planète. Conrad Black est un intellectuel qui aime et sait écrire. Il avait lancé son empire à partir de Sherbrooke avec The Record et à un moment donné il était dans la ligue des Murdoch. Malheureusement, il a voulu être ce qu’il n’était pas, un financier et il se retrouve dans une prison près de la Floride.
Sam Zell ne connaît rien des journaux et son aventure n'aura même pas duré 1 an...
Quelqu’un d’autre devra reprendre l'empire qu'est The Chicago Tribune. Sauf qu’un empire endetté à plus de 13 milliards$ US n’est pas à portée de mains de plusieurs.
Je vous invite à lire l’ouvrage "Ego and Ink" une biographie écrite en 2005 à propos du National Post. Le récit est passionnant et pleinement d'actualité. Ce livre nous fait comprendre que l’élément le plus important pour réussir dans les journaux, même aujourd’hui à quelques jours de 2009, c’est la passion.
La semaine prochaine, j’écrirai au sujet d’une nouvelle biographie que je viens de recevoir: celle de Rupert Murdoch. À suivre…
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Photos du haut: The Chicago Tribune et Sam Zell
Photo du bas: Couverture de la biographie du National Postet Conrad Black devant sa prison en Floride.
Lien The Chicago Tribune Lien biographie The National Post
Lien Pierre Péladeau

jeudi 11 décembre 2008

La chute de cheval - Stephen Harper


Stephen Harper est un politicien honnête sauf qu’il est comme la plupart de ceux qui goûtent au pouvoir, il n’est pas très ouvert à la discussion. Il n’accepte pas la contradiction et il croit fermement queses idées et sa vision politique sont les meilleures.
« Que le peuple me suive… »
Malheureusement pour lui, personne ne peut imposer éternellement ses idées sur son environnement. Peu importe le degré de puissance que l’on possède, un jour ou l’autre, il y a rébellion. Le plus bel exemple est le cheval envers son maître. Si un cavalier est ingrat et méchant envers sa monture, il est certain que le cheval le surprendra un jour en l’éjectant de la selle ou pire encore, en le ruant dans un coin de l’écurie lorsque l’occasion se présentera.
Stephen Harper n’a jamais été tendre envers ses adversaires politiques et il a toujours considéré que le maître à bord, c’est lui. Il lui est arrivé ce qui arrive aux cavaliers négligents, il est tombé de cheval. Heureusement pour lui, la chute n’a pas été mortelle. Reste à savoir s’il pourra remonter en selle et réussir à diriger le pays avec harmonie.
En politique, c’est le monde des compromis. Brian Mulroney avait bien compris le système lorsqu’il est arrivé à Ottawa en 1984. Il avait promis durant la campagne de transformer la machine gouvernementale en un système efficace comme l’était le secteur privé à l’époque.
Pas de gaspillage et de l’efficacité!
Sauf que Brian s’est rapidement aperçu que le gouvernement a des règles et qu’il vaut mieux travailler en collaboration plutôt qu’être en conflit. Les hauts fonctionnaires sont là pour leur compétence tandis que les politiciens sont les élus du peuple. Ils sont là pour juger si le système correspond aux attentes et il vaut mieux s’appuyer sur les fonctionnaires plutôt que de les combattre.Stephen Harper n’a jamais voulu accepter le fait que l’on obtient plus de quelqu’un en étant convaincant plutôt que d’exiger par autorité. Mais malgré ce défaut, Harper a toujours survécu car il est chanceux.
Lorsqu’il fut élu chef du Parti conservateur, Belinda Stronach lui faisait ombrage. Paul Martin lui a rendu un fier service en invitant Stronach à changer de parti. Harper ne l’a jamais dit sur la place publique mais il était très heureux de ce départ car il ne pouvait pas supporter près de lui cette femme riche et charismatique. Encore aujourd’hui, Harper est chanceux. Si les Libéraux fédéraux avait eu un chef solidement en place, il était cuit. Sauf que le soir du message à la nation, Stéphane Dion lui a sauvé la vie en apparaissant à la télévision dans le vidéo que l’on connaît. (voir photo plus haut)
Il faut maintenant attendre le 27 janvier mais de deux choses l’une: ou bien Harper aura décidé de changer son comportement, ou bien il sera encore une fois chanceux.
On chasse difficilement le naturel car il revient au galop mais parfois, le bossu est éternellement chanceux. À suivre!
Note: Il faudra surveiller aussi l'avenir de Mario Dumont. La rumeur circule de plus en plus qu'il deviendrait le lieutenant de Stephen Harper au Québec. La façon élégante par laquelle il a rapidement démissionné de l'ADQ après l'échec de son parti lors de la campagne électorale du 8 décembre a augmenté l'admiration et le respect que témoignent les Québécois envers Dumont.
Bernard Bujolod -
Lien Cabinet du Premier ministre du Canada
Photos du haut: Le cheval de saut Heljon Deruerie et Stephen Harper
Photo du bas: Stéphane Dion et son vidéo à la nation

mercredi 3 décembre 2008

La prostitution de luxe...Natalie McLennan


La prostitution est un sujet controversé et avec un côté mystérieux. Personnellement, je n'ai jamais fréquenté les travailleuses du sexe mais je n’ai absolument rien contre! D’ailleurs, j’ai toujours prétendu que le sexe est comme tout autre service et qu’il est acceptable de l’acheter. Il faudrait cependant légaliser son fonctionnement. Selon-moi, toute personne qui travaille pour un employeur se prostitue un peu en échange d’un salaire. On donne son temps et de ses efforts physiques en échange d’une rémunération. Sauf que le travailleur conventionnel est contrôlé et protégé par les lois et il pait ses impôts, ce que le travailleur sexuel ne fait pas. À la rigueur, on pourrait même qualifier de prostitution la relation de certains couples où l’un des conjoints accepte de se soumettre à l’autre en échange de la sécurité financière…
Ceci-étant dit j’ai voulu rencontrer en personne celle qui s’identifie comme ayant été l’escorte la plus dispendieuse des États-Unis et qui faisait partie de l’agence que fréquentait EliotSpitzer, le gouverneur de l’État de New York, lequel menait une campagne pour éliminer la prostitution alors qu’il était lui-même un consommateur régulier… Je me suis donc déplacé au lancement du livre de Natalie McLennan dans une librairie montréalaise, Paragraphe Bookstore.
Il faut dire d’emblée que Natalie a cessé de pratiquer la prostitution et qu’elle n’a pas du tout les allures que nous attribuons à une escorte. On croirait plutôt avoir affaire avec une vendeuse d’un grand magasin (Ogilvy ou Lafayette). Elle est anglophone et pas très grande. Elle est jolie mais elle est surtout gentille. Elle affiche un beau sourire, vous regarde droit dans les yeux et, sans essayer de racoler, elle s’adresse à vous par votre prénom. On croirait parler avec une amie de longue date. Pourtant la jeune fille de 28 ans a été escorte et elle accompagnait les gensriches et célèbres. Son tarif était de 2 000$ l’heure, pour un minimum de 2 heures. (J’ai passé une heure en sa compagnie, gratuitement… lors du lancement pour laphotographier)
Son autobiographie, "The Price: My Rise and Fall as Natalia", risque de devenir un best-seller car Natalie raconte de façon détaillée comment une jeune fille du West Island de Montréal, qui dansait la claquette, en est arrivée à se retrouver au sommet de la prostitution à New-York? Ce livre est non seulement une autobiographie, il est aussi un enseignement pour les parents. Le livre comporte également plusieurs conseils sur les façons de réussir en affaires et de vaincre les compétiteurs. Les techniques de vente ne sont pas différentes entre une activité légale ou illégale. On y apprend aussi que l'erreur fut de trop parler de ses succès notamment dans un article de première page publié dans le magazine NEW YORK en 2005. Cet article a attiré l'attention du FBI.
La vie que Nathalie a vécu était une sorte de paradis: les beaux vêtements, les plus beaux restaurants et hôtels de New-York et le sexe dans cet environnement de luxe. Mais il y avait aussi la double vie et c’est là que tout a déraillé. Bien sûr la ligne entre le bien et le mal est difficile à définir ici car il n’y avait pas de violence et tout le monde était consentant. Sauf que la société a des règlements et l’un d’eux est de ne pas se faire découvrir si l’on transgresse les dits règlements…
Lorsque la double vie de Spitzer fut dévoilée, la société se devait de punir. Comment accepter qu’un père de famille (3 filles) comme le gouverneur Eliot Spitzer qui était en croisade contre la prostitution, et qui déclarait solennellement vouloir aider ses concitoyens à lutter contre ce qu'il qualifiait de fléau, en soit aussi un fidèle consommateur? La société ne pouvait pas accepter de se faire ridiculiser ainsi par son leader surtout une fois le mensonge dévoilé sur la place publique.
Le paradis de Natalie s’est effrondré avec le scandale Spitzer et son enfer a commencé. La question qui se pose: qui doit-on accuser et punir? La prostituée ou le client? Natalie offrait un service demandé par des clients. Elle ne volait pas personne, ni d’ailleurs l’usager qui payait toujours son dû.
Conclusion : Il est grand temps de légaliser la prostitution!
Bonne chance Natalie et merci pour les photos!
Bernard Bujold
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Traduction en anglais
Society and prostitution
by Bernard Bujold
Prostitution is a very controversial and mysterious subsject.I am not a user of prostitution but I have absolutely nothing against it! Moreover, I have always claimed that sex is like any other service and that is acceptable tobuy it. We should, however, legalize its operations. According to me, anyone who works for an employer is also in a way practicing prostitution. One gives his time and physical energy in exchange for remuneration. Except that the conventional worker is controlled and protected by the laws and he pays taxes, which the worker in prostitution is not. Some would say that the relation between some couples is also prostitution whereone spouses agree to submit to another in exchange for financial security ...
That being said, I wanted to meet in person the one who identified herself as having been the most expensive escort in United States and having been part of the agency attended by Eliot Spitzer, the Governor of the State of New York. Spitzer led a campaign to eliminate prostitution when he was himself a regular consumer...
So I decided to go at the launch of the book by Natalie McLennan in a Montreal, at Paragraphe Library. It should be said immediately that Natalie has quit practicing prostitution and she do not look at all as an escort. She rather have the look of a saleswoman for a department store (Ogilvy or Lafayette). She is English and not very tall. She is nice looking and she is very polite. She displays a nice smile, look you straight in the eyes and, without trying to solicit, she is calling you by your first name. It is like talking with an old friend.
Yet, the 28 years old girl was an escort and accompanied people rich and famous. Her price was $ 2 000 US an hour for a minimum of 2 hours. (I spent an hour with her, free ... at the book launching for photograph)
Her autobiography, "The Price: My Rise and Fall as Natalia", will probably becoming a bestseller. Natalie explains in detail how a girl from the West Island of Montreal, young tap dancing, is arrived to find herself at the top of prostitution in New York? This book is not only an autobiography, it is also a lesson for parents. In a way, the book also includes several tips on how to succeed in business. The sales techniques are no different for a legal or illegal service. We'll also learn that the error was too spoke to much of its success particularly in a front page article published in the magazine NEW YORK. The article drew the attention of the FBI. Nathalie life was a kind of paradise: beautiful clothes, finest restaurants and hotels in New Yorkand sex in this environment of luxury. But there was also a double life and that is where it all derailed. Of course the line between goodand evil is difficult to define here because there was no violence and all participants were consenting. Except that the society have laws and one it is not to be discover if one infringesthose laws...When the double life of Spitzer was unveiled, the society had to punish. How can a father (3 daugthers) as Governor Eliot Spitzer, who was in crusade against prostitution, and solemnly declared that he wanted to help his fellow citizens to fight against this evil, was himselfa regular user? The society could not accept being ridiculed by his leader and especially once falsehood was unveiled in public.
The Natalie’s paradise collapsed with the scandal of Spitzer and her hell began.
The question is: Who should we blame and punish? The prostitute or the client? Natalie offered a service requested by customers. She did not stole anyone neither the custumer who paid the amount claimed.
Conclusion: It is high time to legalize prostitution!
Good luck to you Natalie and thanks for the pictures!

dimanche 30 novembre 2008

Les élections au Québec en 2008


Le Premier ministre canadien, Stephen Harper, et celui sortant du Québec,Jean Charest, ont tous les deux déclenché des élections sous prétexte qu'ils avaient besoin d'un mandat majoritaire. Stephen Harper ne l'a pas obtenu et tout semble indiquer que Jean Charest, 83 millions$ plus tard, va obtenir lui aussi un autre mandat minoritaire à partager avec Pauline Marois lors du scrutin du 8 décembre prochain. Selon-moi, nous gaspillons de l'argent et de l'énergie avec ce genre de campagne électorale. C'est comme si un employé demandait à son patron: "Je ne veux plus partager ma prise de décisions avec mes collègues de travail et je veux décider seul de toutes mes priorités de travail..." Son patron, c'est à dire nous les électeurs, devrions avoir la possibilité de ne pas être victime de pareils enfantillages.
Je ne suis pas le seul à penser ainsi. La nouvelle génération est très inquiète face aux gestes peu responsables de nos élus politiques. Alors que tout le système financier s'écroulent et avec lui des milliers de carrières, les policitiens ne pensent qu'à mieux sécuriser leur propre emploi... Mon fils David a bien saisi la situation dans le texte éditorial qu'il a publié sur sonblog en anglais concernant l'importance pour les politiciens de travailler sur les vrai priorités: c'est dire aider citoyens à se trouver un emploi valorisant. Selon-lui, cet accomplissement passe par le système d'éducation. Voici une traduction de son texte qui s'adresse à tous les politiciens partout au Canada, aussi bien à Ottawa qu'à Québec!
Bernard Bujold - Montréal
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Si vous vivez dans un pays civilisé comme le Canada et que vous êtes âgés de moins de 50 ans, les chances sont que vous avez obtenu un diplôme d'études secondaires. Il est même probable que vous ayez obtenu un diplôme universitaire. Mais pour ceux qui n'ont pas obtenu d'éducation post-secondaire, cela ne signifie pas qu'ils sont moins d'intelligents. Ils ont probablement, quelque part dans leur vie, tracé la ligne et fait un choix et ce choix est inhérent aux problèmes actuels de toutenotre "société civilisée".
Alors que nous approchons de l'an 2009, je demande: Est-ce que vraiment notre humanité atteint son plein potentiel? Est-ce que la société peut offrir un travail à chacun des citoyens, en particulier ceux qui n'ont pas d’éducation post-secondaire? Je suis d’accord que ce n'est pas tout le monde qui souhaite travailler en utilisant ses capacités intellectuelles et que certaines personnes préfèrent le travail manuel. Il est certain que nous avons besoin de personnes pour travailler dans les Wal-Mart, Burger King ou dans les cafés Second’s Cup. C'est aussi une bonne chose en soi que nous ayons des entreprises qui ont besoin d'employés peu scolarisés. Mais est-ce qu’il pourrait en être autrement? Que faisons-nous envers ceux qui ne souhaitent pas travailler dans des«emplois manuels» et qui veulent en faire plus? Est-ce qu'il y a une place pour eux sur le marché du travail? Les diplômés sans emplois par exemple!
La triste réalité est qu'il y a une limite à la demande dans toutes les carrières, que ce soit médecin, architecte, psychologue / psychiatre, chimiste, avocat, infirmier, policier, travailleur social, etc. Mais que faisons-nous avec tous ces gens qui ont choisi une formation dans un domaine qui est déjà saturé au niveau des emplois disponibles? Ces diplômés sont alors forcés de chercher un emploi dans un domaine qui paie beaucoup moins et qui n'est pas dans leur secteur d'activité, un travail qui est très souvent peu stimulant intellectuellement. Il doit certainement y avoir un moyen de mieux profiter de notre système d'éducation et de nos ressources afin de mieux vivre! Il me semble inacceptable que personne ne soit tenu responsable pour le fait quela société ne puisse pas fournir plus de direction à nos jeunes. Il y a bien sûr des conseillers d'orientation à l’école secondaire mais ils ne peuvent faire plus que de suggérer. C'est honteux que notre système d'éducation ne soit pas en mesure de donner plus d'options à ceux qui ont assez d'intelligence et d'ambition pour poursuivre une éducation post-secondaire. Au 21ème siècle, davantage pourrait et devrait être fait pour accueillir et guider nos élèves. Je crois que c'est à nous de réclamer des changements au sein du gouvernement et dans nos systèmes d'éducation afin d'assurer à l'avenir que tout le monde qui souhaite avoir une carrière stimulante soit en mesure de le faire. Si nous voulons faire progresser chacune de nos communautés, nous devons agir et cela doit débuter aujourd'hui.
"Rien dans l'éducation n’est autant étonnant que la quantité d’ignorance qui s'accumule sous la forme de faits». -Henry Brooks Adams
David Bujold - Moncton
Photos du haut: David Bujold (fils de Bernard)
Photo du bas: Jean Charest, Mario Dumont et Pauline Marois
Lien Blog David

mardi 18 novembre 2008

Spa Orange - Un oasis dans la ville de Montréal


Je suis un habitué des gymnases depuis l’âge de 16 ans alors que j'avais été initié au conditionnement physique par la méthode des frères Ben et Joe Weider .
(Ben est ensuite devenu mon ami jusqu’à son récent décès le 17 octobre dernier.)
Les actions des frères Weider ont popularisé le conditionnement physique et ont donné lieu à la création de plusieurs clubs d’entraînement comme Nautilus ou Énergie Cardio. Un autre mouvement a ensuite pris place et il s’agit des spas. Ce nom est en fait celui d’une ville belge mais la définition du dictionnaire se décrit aussi comme suit: « Centre de beauté et de remise en forme, dans un cadre luxueux ».
Il existe au Québec des centaines de spas en régions mais le succès et la popularité furent tels que le mouvement s’est rapidement installé dans les centres-villes et Montréal n’y pas échappé. Il n’y a plus aucun établissement hôtelier qui n’offre pas son centre de santé. Montréal fourmille de centres en soins beauté et santé.
La vedette de l’heure est le spa nordique avec la particularité du bain sauna et du refroidissement à l’eau glacé.
Je ne suis pas un grand amateur de ce concept mais j’ai récemment accepté, comme de nombreux autres journalistes curieux, l’invitation du propriétaire du Spa Orange à Montréal, Igor Zacks, qui est aussi mon ex-partenaire de gymnase. Je dis « ex » car depuis qu’il est propriétaire de son spa personnel, il ne vient plus s'entraîner au gymnase du condo…
Igor est convaincu que la fréquentation d’un spa doit faire partie de nos habitudes de vie et que l’on peut profiter de ce genre d’établissements pour conserver sa santé, autant physique que psychologique. On peut choisir la méthode que l’on préfère, que ce soit le yoga, les bains sauna, les massages ou un autre traitement mais il faut absolument travailler pour protéger notre corps et l’entretenir par des moyens extérieurs car la vie moderne épuise notre système naturel.
Le Spa Orange est situé en plein centre-ville de Montréal, rue Drummond sur le toit de l’hôtel Europa. De la rue, on ne croirait pas être si près d’un oasis de relaxation. Igor veut faire de son spa le meilleur et le plus populaire et il travaille très fort pour y arriver. Le 4 novembre dernier (date de l’élection de Barack Obama) Igor célébrait son premier anniversaire de fondation. Cela fait déjà 1 ans qu’il a pignon sur rue. Il a voulu profité de l’occasion et il a invité une cinquantaine de journalistes en leur offrant des traitements de courtoisie. Tous ont été séduits et ils ont promis de revenir…
J’ai demandé Igor s’il voulait être le champion des spas au Québec et multiplier la formule mis de l’avant par Spa Orange, par exemple sous forme de franchise? Il m’a répondu que son bonheur était avec un seul spa et qu’il n’avait pas d’autre ambition.
Ben Weider aussi lorsqu’il a commencé voulait simplement aider ses amis à s’entraîner. Il est devenu le symbole mondial du conditionnement physique.
L’histoire d’Igor Zacks et du Spa Orange est donc à suivre car elle ressemble un peu à celle des Weider. On peut en conclure que celle-ci ira très loin! Bons soins de santé...
Bernard Bujold
www.lestudio1.com
Photo du haut: Spa Orange - Montréal
Photo du bas: Bernard Bujold dans son gymnase privé
Lien Spa Orange - Montréal

mardi 11 novembre 2008

Les Personnalités de l'année 2008 - Magazine LeStudio1.com

LeStudio1.com est très heureux de vous présenter son choix des Personnalités de l'année 2008. Les sélections ont été déterminées par l'équipe du magazine selon l'actualité et les commentaires reçus de la part des lecteurs durant toute l'année!
- Personnalité par excellence 2008: BEN WEIDER
- Média de l'année 2008: THE NEW YORK TIMES
- Journaliste de l'année 2008: ALAIN GENESTAR
- Politicienne de l'année 2008: INGRID BETANCOURT
- Site Internet de l'année 2008: D: ALL THINGS DIGITAL
- Artiste de l'année 2008: LEONARD COHEN
- Livre de l'année 2008: L'APPRENTI SAGE PAR MIA DUMONT ET GILLES VIGNEAULT
- Athlète de l'année 2008: ÉRIC LAMAZE (ÉQUITATION)
- Événement de l'année 2008: YVES THÉRIAULT: LE PARI DE L'ÉCRITURE
- Mention de l'éditeur- Année 2008: BARACK OBAMA
Pour consulter les biographies complètes, visiter le lien:www.LeStudio1.com/Personnalites2008
Félicitations aux lauréats!
www.LeStudio1.com
Photo: Bernard Bujold et les deux mascottes officiel du magazine LeStudio1.com

Ben Weider - Personnalité de l'année 2008 - LeStudio1.com

Le titre de Personnalité par excellence de l'année 2008 est attribué à Ben Weider, homme d'affaires et historien. Weider est décédé le 17 octobre 2008 après une double carrière et une renommée mondiale au niveau du conditionnement physique et de l'histoire de Napoléon Bonaparte. Il a contribué au succès d'athlètes comme Arnold Schwarzenegger et il a financé les recherches qui ont prouvé l'empoisonnement de Napoléon.
(Voir biographie et photos sur le site Internet officiel LeStudio1.com)
Photo: Ben Weider et les livres qu'il a publié

The New York Times - Média de l'année 2008 - LeStudio1.com

Le média qui offre l'information la plus complète au niveau international est sans contredit le journal américain The New York Times. Ce grand groupe de presse a rendu accessible gratuitement en 2008, sur l'Internet, l'ensemble de toutes ses archives depuis sa création en 1851. La qualité de ce journal lui mérite le titre de Média de l'année 2008.
(Voir biographie sur le site Internet)
Photo: Édifice du journal The New York Times

Alain Genestar - Journaliste de l'année 2008 - LeStudio1.com

L'ex-rédacteur en chef du magazine Paris Match Alain Genestar est un véritable passionné de l'information et son livre "Expulsion" est un guide pour tous ceux qui aspirent à devenir ou qui sont journalistes. Genestar a quitté son poste de directeur de Paris Match pour avoir publié des photos contestées. L'esprit journalistique d'Alain Genestar lui mérite le titre de Journaliste de l'année 2008.
(Voir biographie sur le site Internet)
Photo: Couverture du livre et Alain Genestar

Ingrid Betancourt - Politicienne de l'année 2008 - LeStudio1.com

La politicienne et ex-candidate à la présidence de la Colombie, Ingrid Betancourt a risqué sa vie pour la défense de ses idées politiques. Elle a vécu en otage durant 6 ans et elle fut libérée par un commando en juin 2008. Cette femme représente l'ultime dévouement politique qu'une personne peut accorder à son peuple. LeStudio1.com lui décerne le titre de Politicienne de l'année 2008.
(Voir biographie sur le site Internet)
Photo: Ingrid Betancourt à Paris Juin 2008

D; All Things Digital - Site Internet de l'année 2008 - LeStudio1.com

Le site Internet D: All Things Digital est l'un des meilleurs au niveau de la couverture journalistique du secteur de la technologie Internet. Le site Internet assure l'analyse quotidienne des nouveautés tandis que le colloque annuel permet de rassembler tous les décideurs du secteur. LeStudio1.com décerne à D: All Things Digital le titre de Site Internet de l'année 2008.
(Voir biographie sur le site Internet)
Photo: Kara Swisher, Walt Mossberg et Rupert Murdoch

Leonard Cohen - Artiste de l'année 2008 - LeStudio1.com

L'artiste Leonard Cohen est adulé partout dans le monde pour sa poésie et ses chansons.
La voix rauque deCohen en fait un chanteur unique et ce dernier est revenu sur scène en 2008 dans une série de spectacles pour le grand plaisir de ses fans. LeStudio1.com veut saluer le talentd e Leonard Cohen et nous lui décernons le titre d'Artiste de l'année 2008.
(Voir biographie sur le site Internet)
Photo: Leonard Cohen

Gilles Vigneault: L'Apprenti Sage par Mia Dumont - Livre de l'année 2008

"Les paroles d'envolent, les écrits restent". Voilà comment l'auteure Mia Dumont explique l'importance du recueil qu'elle vient de publier au sujet du poète Gilles Vigneault.
Mia Dumont se décrit comme une"passeuse" des phrases de Vigneault et elle considère ce livre comme un cadeau du poète à ses admirateurs. LeStudio1.com accorde à cet ouvrage le titre de Livre de l'année 2008.
(Voir biographie sur le site Internet)
Photo: Couverture du livre L'Apprenti Sage et Mia Dumont

Éric Lamaze - Athlète de l'année 2008 - LeStudio1.com

Le champion équestre Éric Lamaze a connu une enfance difficile mais cela ne l'a pas empêcher de devenir un athlète accompli et un excellent éleveur de chevaux de compétition.
Les performances de Lamaze durant les Jeux Olympiques de Pékin ont confirmé le talent exceptionnel de ce dernier à qui nous offrons le titre d'Athlète de l'année 2008.
(Voir biographie sur le site Internet)
Photo: Éric Lamaze et son cheval Hickstead à Pékin

Yves Thériault: le pari de l'écriture - Événement de l'année 2008 -LeStudio1.com

L'auteur québécois Yves Thériault est connu par plusieurs pour son roman Agaguk mais l'oeuvre de l'écrivain dépasse ce seul livre.
L'exposition présentée jusqu'en janvier 2009 à la Grande Bibliothèque du Québec dévoile Yves Thériault dans son ensemble. LeStudio1.com accorde à cette exposition le titre d'Événement de l'année 2008.
(Voir biographie sur le site internet)
Photo: Exposition Yves Thériault - Grande Bibliothèque du Québec à Montréal

Barack Obama - Mention de l'éditeur Année 2008 - LeStudio1.com

Le nouveau président des États-Unis Barack Obama a réussi l'exploit de convaincre les Américains de l'élire à la Maison Blanche. Le défi était de taille pour un homme d'origine
afro-américaine. Cette victoire électorale constitue une véritable page d'histoire surtout dans un pays comme les États-Unis. Pour cette raison, nous décernons la Mention de l'éditeur - Année 2008 à Barack Obama.
(Voir biographie sur le site Internet)
Photo: Barack Obama -Washington

La réflexion de Mademoiselle X

Les hommes se distinguent par ce qu'ils montrent et se ressemblent par ce qu'ils cachent!" - Paul Valéry
Félicitations à toutes les Personnalités de l'année 2008 du magazine
www.LeStudio1.com
Mademoiselle X - LeStudio1.com
Photos: Mademoiselle X et les mascottes, Goguie, Miss Gym et son frère
Monsieur X
devant la Tour Effeil à Paris.
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mercredi 5 novembre 2008

La promesse de miracles par Barack Obama


Le "Bureau oval" est le plus convoité au monde et il sera occupé par Barack Obama (47 ans) dès janvier prochain. Le résultat du vote populaire donne la victoire à Obama et s'il faut maintenant que les grands électeurs aillent déposer leur votes au scrutin du 15 décembre, normalement ce vote n'est qu'une formalité avant la cérémonie officielle d'assermentation le 20 janvier 2009.
L'histoire a été écrite le 4 novembre 2008 alors que les États Unis d'Amérique ont élu un président afro-américain en la personne de Barack Obama. Le résultat du scrutin indique une nette victoire au niveau des supers-délégués avec 338 contre 163 en faveur d'Obama mais le résultat du vote universel est presqu'à égalité dans une proportion de 52% contre 47%. En chiffres, il s'agit de 62 millions de votes pour Obama et 55 millions pour John McCain. Le pays est très divisé! Il existe clairement deux groupes opposés!
Il faudra voir la suite et parce que les attentes sont tellement élevés, il risque obligatoirement d'y avoir des déceptions. Ceux qui attendent des miracles parmi les Démocrates, et parmi les supporteurs ailleurs dans le monde, risquent d'être déçus.
Félicitations à Barack Obama et observons la suite. À suivre!
Site de Barack Obama
Photo du haut: Bureau Oval à la Maison Blanche
Photo du bas: Barack Obama et sa famille à Chicago - 4 nov. 2008

mardi 4 novembre 2008

Découverte de l'écrivain Yves Thériault



Je n'ai jamais été un grand fan de l'écrivain québécois Yves Thériault (1915-1983), probablement parce que je ne le connaissais pas vraiment. C’était jusqu'à tout récemment alors que j'ai découvert qu'il avait commencé sa carrière à CHNC New-Carlisle (village de René Lévesque). Voyez-vous, j'ai moi aussicommencé la mienne à CHNC .
C’est une visite à l’exposition présentée par la Grande Bibliothèque qui m’a fait découvrir l’histoire du personnage qu’est Yves Thériault. Cette visite m’a aussi fait prendre conscience de tout l’attachement que portait Thériault au Québec et à la Gaspésie.
Dans l’exposition de la Grande Bibliothèque, on nous montre d'entrée de jeu des copies de lettres qu'il a écrites à sa mère alors qu'il venait d'arriver à New-Carlisle pour travailler comme animateur à la petite station de radio. Dans une des lettres datée d'octobre 1937, Thériault raconte comment il perçoit son nouvel employeur et la réaction de la population locale envers le nouveau venu. Il raconte même qu'il a créé un personnage pour meubler son émission. Il avait inventé un chanteur qu'il imitait en ondes et qui tenait compagnie au vrai Thériault alors responsable de toutes les émissions du poste avec un seul autre animateur, soit environ 13 heures par jour. D’avoir inventé un personnage fictif et de l’animer était une sorte d’avant-gardisme pour l’époque en 1937. J’ai immédiatement fait un rapprochement avec les avatars que l'on retrouve aujourd’hui partout sur l’Internet.
Dans les lettres à sa mère, Thériault racontait beaucoup d’anecdotes concernant ses rapports avec le propriétaire du poste de radio, le Dr Charles Houde, un dentiste de formation qui était aussi un amateur de radio à ondes courtes. Il avait fondé CHNC en décembre 1933 pour diffuser sa musique préférée, de l’opéra…
J’ai travaillé avec son fils Arthur en 1975 alors que le Dr. Houde était à la retraite. Il habitait cependant encore au dessus de la station aménagée dans une petite maison blanche aux volets noires sur la rue principale de New-Carlisle (voir photo) et lorsqu'il n'aimait pas une pièce musicale ou un commentaire, il cognait sur leplancher avec sa canne pour en aviser l'annonceur...
Notons que CHNC a été vendu en 2007 à une coopérative formée d’employés.
Le Dr.Charles Houde avait aussi fondé la première station de télévision en Gaspésie,CHAU-TV à Carleton en 1959 et il en demeura propriétaire jusqu’en 1967. Il est décédé en 1979.
J’ai été annonceur à CHAU-TV en 1976 et ces années demeurent de beaux souvenirs. On n’avait aucun moyen, comme le démontre la photo de la salle de nouvelles en haut de l’article… mais on avait beaucoup de plaisir! Pour remonter ma chaise, on en empilait deux, une dans l’autre, et pour annoncer la météo, je regardais dehors et j’improvisais la température du lendemain…
Une visite à l'exposition de la Grande Bibliothèque nous présente plusieurs autres textes de l’écrivain Yves Thériault et un survol complet de toute sa carrière. On comprend vite qu’il a influencé la littérature non seulement québécoise mais canadienne. Notons que Thériault écrivait aussi bien en français qu’en anglais. Dans un des textes, il propose même un guide pour écrivain et une méthode d’écriture pour accrocher les lecteurs. D’autres textes reflètent la vision politique de Thériault dont un sur la pauvreté en régions et où il raconte comment le fait d’être isolé en hiver a contribué à la pauvreté de la Gaspésie en comparaison à des régions comme les Cantons de l'Est ou le Saguenay Lac St-Jean. Il propose la création d’un fond spécial pour corriger cette situation etfavoriser la communication avec le reste du Québec.
Yves Thériault était un bagarreur et il me fait penser au sculpteur Armand Vaillancourt. Ce genre d’artistes prennent sous leur aile la défense des défavorisés et des moins bien nantis. La lutte de Thériault pour aider les populations indiennes du Grand Nord canadien est un autre exemple de ses combats.
Thériault est reconnu pour son livre Agaguk mais il est beaucoup plus que ce seul roman. Je n'avais pas assisté au vernissage de l'exposition Yves Thériault et il aura fallu une invitation privée d’un lecteur de LeStudio1.com, le commissaire de l'exposition Renald Bérubé, pour que j'y aille et je ne l’ai pas regretté. J’ai découvert un auteur qui a contribué à l’évolution culturelle et littéraire du Québec de façon significative. L'exposition a beaucoup de mérite et on devrait la rendre permanente.
Dans mon cas, en tant qu'éditeur de LeStudio1.com, je lui accorde une mention d’excellence dans la Galerie les Meilleurs 2008. (À noter que le commissaire Renald Bérubé animera une visite conférence à la Grande Bibliothèque le 19 novembre 2008. Réservation obligatoire)
Bernard Bujold -
Lien site exposition Yves Thériault - Bibliothèque
Lien site CHNC New-Carlisle
Lien site CHAU-TV Carleton
Lien Les Meilleurs 2008 - LeStudio1.com
Photo du haut: Grande Bibliothèque du Québec et Yves Thériault (Photo Bibliothèque Bernard Bujold)
Photo du centre: Radio CHNC New-Carlisle - 1975 (Photo Bernard Bujold)
Photo du bas: Bernard Bujold annonceur à CHAU-TV Carleton - 1976

mardi 28 octobre 2008

L'avenir du Grand Prix F1 du Canada


J’ai toujours été bouleversé par la force de caractère des hommes de chevaux. Lorsqu’une bête n’a plus le potentiel pour gagner en piste, on s’en débarrasse et on cherche un autre cheval. On pourrait qualifier ce comportement de "sans cœur" mais eux ils appellent ça un jugement réfléchi et qui fait appel au bon sens.
Le Grand Prix F1 du Canada est depuis 30 ans un événement majeur à Montréal en saison estivale. Normand Legault a amené cette compétition à un niveau extraordinaire sur le plan de la notoriété et de l’impact économique pour la métropole. Mais la question qui se pose maintenant : Est-ce que nous sommes à la fin du spectacle?
Toute chose doit avoir une fin et depuis quelques années le Grand prix F1 manifeste des signes de fermeture du rideau.
Il y a d’abord eu le sauvetage d’urgence de l’événement en 2003 par le maire Gérald Tremblay et la communauté montréalaise des affaires. À l'époque, on avait cru à la fin définitive mais on avait déjoué le destin.
Cet été, lors de l’édition 2008, certains pilotes se sont plaints de la piètre qualité de la piste Gilles-Villeneuve, tellement qu’ils menaçaient de ne plus revenir l’an prochain! Leurs menaces étaient pour le moins prémonitoires. On dit que les responsables locaux se sont moqués des pilotes plaignards... On aurait dû être plus gentil!
La semaine dernière, l’écurie Ferrari a averti par écrit dans un communiqué de presse qu’elle quittera le circuit F1 si les organisateurs forcent la standardisation des moteurs. Cette mesure visent à réduire les coûts d’opération des écuries.
Ajouter à toutes les raisons que je viens de mentionner la crise économique mondiale et l’on peut définitivement s’inquiéter de l’avenir du Grand Prix F1 du Canada.
Plusieurs experts prédisent que les courses en Formules 1 disparaîtront d’ici quelques années à cause des coûts trop élevés pour le maintien d’une écurie. On parle de 100 à 300 millions d’euros par année. Un regard sur les statistiques nous montre aussi que des 16 Grands Prix présentés dans le monde en 1978, année de la première course sur le circuit Gilles-Villeneuve, seulement la moitié sont encore aujourd’hui au programme et trois courses sont présentés sur leur même circuit: celles de Monaco, Monza et Hockenheim.
Pierre Péladeau, le fondateur de Quebecor, avait coutume de dire à ses dirigeants:« Ne mêlez pas du bon argent avec du mauvais. » En anglais la formule est beaucoup plus percutante :“Don’t throw good money after bad! ”
Bernard Bujold
Photo du bas: Jacques Villeneuve - Montréal - Juin 1997 (Photo par Bernard Bujold)

mardi 21 octobre 2008

Stéphane Dion - L'homme qui voulait gagner


Stéphane Dion ne sera jamais Premier ministre du Canada. Le monde politique n’apprécie pas les gens qui projettent une image de faiblesse et Dion avait l’allure d’un savant intellectuel qui est réservé et gêné. Cela n’en faisait aucunement un incompétent mais ce n’était pas un leader.
La politique est un jeu très trop rude et ce n’est pas unique au Parti libéral du Canada. J’ai côtoyé l’ancien Premier ministre Brian Mulroney et plusieurs de ses ministres et je peux vous assurer que les couteaux volaient bas. L’amitié et la loyauté existent mais c’est comme dans la mafia. Survivre ou mourir.
Durant la dernière semaine de campagne électorale d'octobre 2008, j’ai bien cru que Stéphane Dion renverserait la vapeur et qu’il réussirait à vaincre Stephen Harper en obtenant un gouvernement minoritaire. Mais les gens qui l’appuyaient ne sont pas aller voter et son entourage immédiat (le staff) l’a simplement laissé couler.
Dion aurait eu tout à gagner à préparer sa campagne électorale comme il l'aurait fait pour un dossier universitaire. Il aurait dû prendre exemple sur des chefs victorieux comme Nicolas Sarlozy ou même son adversaire conservateur Harper.
J’écoutais l’animateur-journaliste Jean-René Dufort expliquer à la radio qu'il avait été renversé de constater que Dion était aussi mal entouré. Il racontait l’anecdote d’une entrevue où Stéphane Dion avait dû attendre à l'extérieur pendant 20 minutes tandis qu’une équipe technique ajustait les microphones. Dion avait dû remonter trois fois dans l’autobus pour se réchauffer, un peu plus gêné à chaque fois.
Ce genre de raté n’existait pas avec Harper et si cette mauvaise organisation s’était produite, les attachés de presse responsables auraient perdu leur poste sur le champs.
Nicolas Sarkozy est encore plus tranché! Lors de sa campagne électorale en 2006, il aurait dit aux membres de son comité organisateur rapproché durant une réunion alors que ses discours pour le surlendemain n'étaient pas prêts: "Sur chaque sujet on doit être les meilleurs. On doit avoir le meilleur site, les meilleures réponses... Je veux dire sans arrogance que je suis la priorité. Sans arrogance. Si on n'a pas le temps pour faire mes discours en temps et heure, ça n'a pas de sens. Il faut maintenant qu'on ait un niveau d'exigence qui fait que ceux qui ne suivent pas, il faut les virer..."Source: L'AUBE LE SOIR OU LA NUIT par Yasmina Reza - page 39
En politique, en plus de savoir communiquer et en ce sens avoir du charisme, il faut avoir l’esprit de survie. Il faut avoir l’air d’un gagnant!
On me dit que Stéphane Dion ne comprend pas pourquoi les gens n’ont pas réussi à voir que ses idées étaient les meilleurs. Selon-lui ce n’est pas l’emballage qui compte mais le contenu. Il se trompe.
D’après les observateurs, Dion ne pourra pas s’accrocher jusqu’en mai tellement les attaques de ses adversaires libéraux vont être agressives. Il aurait dû quitter immédiatement le soir du 14 octobre mais il ne comprenait pas ce qui se passait. Il semble que son entourage lui ait caché la situation désastreuse des résultats jusqu’à deux heures avant la fermeture des bureaux de scrutins. Dion était abattu lorsqu’il a appris la nouvelle et il aurait même refusé de recevoir le président du Parti libéral dans sa suite d’hôtel le soir du vote…
Harper et Dion sont très semblables sauf que l'un a éliminé la compétition autour de lui tandis que Dion a mené une campagne électorale entouré de gens qui convoitaient son poste (Ignatieff, Bob Rae, Kennedy, Coderre et même Justin Trudeau). Ces adversaires espéraient en secret qu'il perde les élections pour prendre sa place.
Harper avait une compétitrice avec Belinda Stronach mais il s'en est débarrassée haut et court dès le début en 2004 et il a régné en chef incontesté depuis. Personnellement j'appuyais Belinda... mais évidemment je ne suis d'un observateur.
Dans le milieu de la politique (comme dans plusieurs autres domaines d'ailleurs), la véritable priorité d'un leader est de protéger son poste et de s’entourer de talent pour gérer. Stéphane Dion est tout sauf un leader.
Meilleure chance dans votre prochaine carrière! Vous êtes un homme très bien mais il vous faut accepter votre destin. Vous êtes un intellectuel!
Bernard Bujold
Photo du haut: Stéphane Dion et les ex-chef du Parti libéral Jean Chrétien, Paul Martin et John Turner
Photo du bas: Stéphane Dion

samedi 18 octobre 2008

Ben Weider était un grand Québécois!



L'homme d'affaire et historien Ben Weider est décédé vendredi le 17 octobre 2008 à l'Hôpital Juif de Montréal. Il était âgé de 85 ans (1 février 1923 ).
Ben Weider était un grand supporteur du projet LeStudio1.com et un ami de Bernard Bujold qui le considérait comme son père spirituel.
Ce décès survient à quelques jours de l'inauguration de l'exposition permanente au Musée des Beaux arts de Montréal au sujet de Napoléon. Weider avait légué sa collection personnelle au Musée. En plus d'avoir été un précurseur dans le domaine du conditionnement physique et d'avoir contribué à développer des athlètes comme Arnold Schwarzenegger, Weider a aussi été un historien et il a démontré que l'empereur Napoléon a été empoisonné à l'arsenic.
Malgré sa renommée mondiale, Ben Weider a toujours refusé de quitter Montréal et il était très fier d'être d'origine québécoise. Une cérémonie aura lieu lundi le 20 octobre à Montréal.
Je connais Ben Weider depuis l'âge de 16 ans. J'habitais en Gaspésie et j'étais plutôt maigrelet. Cela me causait des problèmes avec les autres adolescents qui me bousculaient un peu trop souvent à mon goût... J'avais remarqué une annonce dans un journal qui montrait en bande dessinée un jeune garçon à la plage en compagnie d'une amie alors qu'un autre garçon venait l'humilier en lui lançant du sable et en prenant sa place auprès de la jeune fille. On voyait ensuite ce même garçon, l'année suivante, qui était transformé et assez costaud pour tenir tête à son bourreau effronté de l'été précédent. Son secret, il avait commencé un programme d'entraînement avec poids et haltères et il était passé de maigrelet à un athlète fort et costaud. C'était le genre d'annonces que publiait Ben Weider dans les années 1970. J'avais commandé ses dépliants et je n'ai jamais cessé de fréquenter les gymnases depuis.
Selon-moi, Ben Weider a été une véritable source d'inspiration et il a aidé de nombreux jeunes adolescents qui autrement auraient été laissé à eux-mêmes pour développer leur confiance en soi. Aujourd'hui, ce genre de mentor manque à la société et cela conduit beaucoup de jeunes vers les gangs de rue ou d'autresformes de support. Weider a été aussi une source d'inspiration pour de saines habitudes de vie et cela s'est répercuté à tous les niveaux de la prévention de la santé et de l'entraînement des athlètes. Weider a été un précurseur et un visionnaire.
Je suis très fier d'avoir été son ami et je lui souhaite un heureux séjour là où il est maintenant. Malheureusement, personne ne l'a remplacé sur terre mais cela est en soi une preuve de la grande valeur de cet homme! Merci Ben pour la contribution que vous avez apportée à la société et merci aussi d’avoir été mon ami… Bernard Bujold
(Voir reportage photo LeStudio1.com)
Photo du haut: Ben Weider dans son bureau par Bernard Bujold
Photo du centre: Ben Weider et Bernard Bujold
Photo du bas: Ben Weider et quelques uns des livres qu'il a écrits

mercredi 15 octobre 2008

Le plaisir de la victoire électorale de Stephen Harper




Le Premier ministre Stephen Harper est un grand amateur de hockey et il doit sûrement faire un rapprochement entre sa victoire électorale et celle d’une équipe de hockey.
Lorsqu’il a déclenché les élections, le 6 septembre dernier, plusieurs experts prédisaient une victoire majoritaire et certains faisaient même la projection d’un total de plus de 200 députés conservateurs dont 40 au Québec. Personnellement, je croyais que cet objectif était accessible jusqu’au moment où je me suis rendu assister à un rallye conservateur. Nous étions loin des belles années de Brian Mulroney et de l’ambiance électrisante qui régnait dans les foules. À l’époque de Brian, les rassemblements comptaient souvent des milliers de supporteurs tandis qu’avec Stephen Harper, l’on dépassait rarement les quelques centaines.
Les temps sont peut-être plus sombres sur le plan économique mais il y a aussi le manque d’intérêt de la population envers la politique en général. D’ailleurs, le taux de vote en 2008 est le plus bas de l’histoire du Canada avec seulement 59% de la population. Les gens ne sont pas passionnés par la politique et ils n’admirent pas les politiciens. Toutefois comme nous le savons tous: nous avons les politiciens que l’on méritent. La société c’est chacun de nous.
Mais l’important est le résultat final. Stephen a travaillé fort pour convaincre les Canadiens de lui confier la direction du pays et les citoyens, qui sont allés voter, ont décidé.
Je suis personnellement très heureux du résultat car je respecte beaucoup LaureenHarper et elle est, selon-moi, un modèle en tant que mère et en tant que femme!
La question maintenant sur la table est l’avenir du chef libéral Stéphane Dion? Sur le plan théorique, Le Parti libéral dispose de meilleurs talents parmi ses députés que tous les autres partis politiques canadiens. Si les partis politiques étaient des équipes de hockey, les Libéraux l’emporterait sur papier. Mais une bonne équipe sans entraîneur ne va nulle part et c’est la raison pour laquelle les équipes gagnantes ont toujours besoin d'un bon entraîneur. Normalement, le chef libéral devait être Bob Rae mais la lutte était trop serrée entre lui et Michael Ignatieff. Les membres du Parti ont misé sur le choix d’un intellectuel, un candidat sans charisme naturel ni leadership, pensant qu’il pourrait mener la lutte avec efficacité mais ils se sont trompés. La preuve est maintenant faite. Stéphane Dion a échoué dans ses efforts de convaincre les Canadiens!
LeStudio1.com offre ses félicitations au Premier Ministre ainsi qu’à tous les députés élus, tous les partis confondus. Bonne chance à vous tous!
Bernard Bujold -
Photo du haut: Stephen Harper et sa famille (Laureen, Rachel et Benjamin);
Photo du milieu: Laureen Harper;
Photo du bas: Stéphane Dion et Jean-René Dufort (Radio-Canada)

mardi 14 octobre 2008

Le courage de Julie Couillard


Le destin est imprévisible!
J'avais écrit dans mon éditorial de la semaine dernière que mon chemin ne recroiserait probablement jamais celui de Julie Couillard... Et bien j'ai été déjoué par le hasard et je l'ai non seulement rencontrée à nouveau, j'ai aussi pu la photographier.
J'ajouterai que le courage de Julie m'a impressionné. Elle ne ménage pas ses efforts pour démontrer le bien fondé de son livre et il faut reconnaître que son action est un signal et un encouragement pour toutes les femmes et les hommes qui sont trompés par la malhonnêteté de leur entourage ou leur proches.
"Il est possible de réagir et se défendre plutôt que de subir!"
Vous pouvez voir mes photos exclusives sur la page reportage du site Internet

lundi 6 octobre 2008

La Princesse et son carrosse - Julie Couillard


Le cas de Julie Couillard est loin d’être une histoire isolée. Des milliers d’hommes et de femmes dans le monde se laissent séduire par de fausses illusions et ils subissent la souffrance et l’humiliation d’avoir été trompés. Cette tromperie se retrouve aussi bien en amour comme au travail ou en affaires.
Mais il y a certaines personnes parmi ces gens trompés avec qui il ne faut pas jouer, sinon on risque de s’attirer des problèmes, ne serait-ce qu’un simple verre d’eau au visage!
Maxime Bernier n’aurait pas dû fréquenter Julie Couillard car elle est de ce genre de femmes qui n’acceptent pas l’insulte et les fausses promesses sans réagir. C’est une femme de caractère et il vaut mieux ne pas lui proposer un carrosse et le château si on ne songe pas réellement à les lui offrir. Elle n’acceptera pas qu’on la rejette comme un chapeau au vent et elle considère qu’elle vaut bien n’importe quelle autre Princesse!
Bernier est un bel homme mais il semble avoir la tendance de ne pas toujours tenir ses promesses. Il veut séduire et il agit avec la dégaine désinvolte d’un adolescent.
Évidemment, l’autre particularité de Julie Couillard c’est d’avoir écrit un livre pour régler ses comptes! Ce moyen n’est pas disponible à tous et plusieurs n’auraient pas eu le courage d’étaler ainsi leur humiliation sur la place publique, même si on leur en offrait la possibilité. En ce sens, Julie démontre une personnalité plus forte que la moyenne des gens. De plus, le livre est bien écrit et elle a gagné la partie sur le plan médiatique lors de son passage à l'émission Tout le monde en parle du dimanche 5 octobre.
Je ne connais pas Julie Couillard mais j’ai eu l’occasion de la croiser et de l’observer. C’était lors de la soirée soulignant les 50 ans des Éditions de l’Homme au Marché Bonsecours de Montréal. J’étais parmi les invités, avec quelque 1000 autres personnes... Sauf que dans mon cas, lorsque je suis arrivé à la table d'accueil etque j'ai donné mon nom pour vérification sur la liste, j'ai remarqué une femme qui attendait à mes côtés, jolie mais sans plus. Je l'ai regardée mais j'ai ramené mon attention vers la préposée qui cherchait mon nom sur la liste des invités. Sa voisine vérifiait une autre liste et voilà qu’elle mentionne, à haute voix, le nom de Julie Couillard. Cela m'a pris une minute mais je me suis dit:« Eh! C'est vrai, Couillard publie chez de l'Homme... »
J'ai donc à nouveau regardé, plus longuement, la femme!
Elle n'est pas d’une beauté extraordinaire comme telle, mais elle a une force dans son regard.
Il faut dire que mon travail en relations publiques me permet de voir beaucoup de belles femmes, parfois de très belles femmes, et je n’ai pas été impressionné outre mesure par la beauté de Julie. (À titre d’explication, il suffit de comparer deux femmes qui étaient présentes à l’émission Tout le monde en Parle, Julie Couillard et Geneviève Borne. Le visage de Borne est plus doux et plus féminin que celui de Couillard. Les deux ont le même âge de 39 et 40 ans.)Julie Couillard et moi avons marché ensemble vers la salle et elle parlait avec son escorte, une représentante des Éditions de l'Homme. J’écoutais mais je n’ai pas osé couper la conversation pour me présenter. J’ai pu constater qu’elle est impatiente et je l'ai entendu maugréer à voix basse contre son sac à main dans lequel elle nepouvait pas y faire entrer l’étiquette qu’elle venait de recevoir (Name Tag). J’ai fait une vingtaine de pas avec elle et je l’ai laissé me distancer pour qu’elle salue officiellement les photographes de presse.
Oui, je l’avoue, pendant un court instant je me suis dit que les autres journalistes allaient croire que j’accompagnais Julie! Je n’étais pas fâché de cette situation(vanité de mâle)!
Elle accepta de se faire photographier mais elle n’était pas confortable dans ce brouhaha. Elle ne s’abandonne pas comme certains artistes le font souvent devant les médias. Julie se dirigea ensuite vers une table en compagnie de l’escorte où elle passa le reste de la soirée presque incognito. Elle ne parla pas au microphone, comme le firent de nombreux autres auteurs présents et désireux de voir leur visage sur les écrans géants dans la salle. Julie est probablement un peu timide …
Personne sur place n'a vraiment fait de cas de sa présence mais le lendemain dans les médias, tous les journalistes mentionnaient Julie comme "la vedette" de la soirée! Cela était faux évidemment car il y avait sur place plusieurs autres personnalités qui ont pris beaucoup plus d’espace et d’attention mais aucun média n'en a parlé.
L’affaire Bernier-Couillard attire les médias comme la lumière attire les moustiques. Je ne suis guère mieux car je suis devenu attentif à la présence de Julie uniquement lorsque j’ai entendu prononcé son nom mais bon, je pensais à vous mes chers lecteurs…
J’ai même pris quelques clichés mais mes photos sont trop sombres et je croyais pouvoir me reprendre lors du lancement du livre mais il n’y en pas eu et je n’ai pas été invité à une entrevue privée.
Nos chemins ne se recroiseront probablement pas mais, heureusement, je suis dans les relations publiques! Je devrais pouvoir rencontrer d’autres belles princesses sur mon chemin…
Bonne chance à vous Julie
Bernard Bujold
Photo du haut: Julie Couillard (Photo Christinne Muchi - The Globe and Mail)
Photo du bas: Maxime Bernier et Julie Couillard (Photo Maclean's)

samedi 4 octobre 2008

Les artistes canadiens et les subventions...


J'adore les artistes et je considère que les coupures annoncées par le Premier ministre sortant, Stephen Harper, à l’égard des subventions aux artistes sont tristes et déplorables. Mais je suis aussi persuadé que la situation va se rétablir au cours des prochain mois. Les coupures seront en réalité un réalignement des dépenses car dans le fond Harper sait bien qu’il ne peut pas, et ne veut pas, éliminer la culture…
Il faut toutefois admettre que la campagne de contestation n’a pas vraiment pas pris son envol. Harper va obtenir un Gouvernement majoritaire et mes analyses des divers articles dans les grands médias canadiens m'amènent à prédire que le résultat de l'élection canadienne sera au delà de 200 sièges conservateurs sur les 308 dont 40 conservateurs au Québec sur le total de 75! On se rapprochera de l’élection de 1984 avec 212 conservateurs sur 282.
Deux conclusions possibles concernant les subventions aux arts : ou bien le peuple n’accorde aucun sérieux aux artistes ou bien ceux-ci ne savent pas se faire apprécier… (aimer).
Les vrais artistes trouvent cependant toujours une façon de prendre la place qui leur revient et les subventions ne sont pas vraiment importantes pour leur survie. Un de ceux qui a bien décrit la situation est le chanteur québécois Dan Bigras.« Je suis contre les coupures mais moi je m’en balance. Qu’il y ait ou non des subventions, je vais trouver une façon de faire sortir mon message d’artiste. »
Un autre artiste qui a survécu aux coupures de subventions, et de façon vraiment courageuse, est Serge Losique. Les gouvernements provincial et fédéral lui ont coupé les subventions pendant deux ans et il a dû affronter les attaques de ses pairs qui voulaient s’accaparer, pour ne pas dire voler... son événement. On avait même accordé une subvention de 2 millions$ (2005) pour créer un Festival de cinéma qui remplacerait le FFM. On avait recruté un organisteur d’expérience afin de mener le projet en la personne d’Alain Simard fondateur du groupe Spectra. Mais le projet n’a même pas survécu une saison tellement la volonté et la déterminaton de Losique était forte, avec ou sans subvention! Il a présenté son Festival envers et contre tous, les gouvernements et la communauté artistique montréalaise confondus. Évidemment Losique a réobtenu des subventions par la suite (2007) mais son comportement durant la crise démontre hors de tout doute qu’avec ou sans subvention, ceux qui croient en leur projet réussiront toujours à s’imposer.
Les artistes qui réclament le retour des subventions devraient songer à engager Serge Losique comme représentant...
Bonne continuité à tous les vrais artistes de ce monde!
Bernard Bujold
Lien site de Stephen Harper
Lien site du FFM de Serge Losique
Photo du haut:Stephen Harper au piano (Photo Flickr)
Photo du bas: Serge Losique (Photo FFM- Sylvain Légaré)

mardi 23 septembre 2008

Éditeur de livres - Les Éditions de l'Homme


Les Éditions de l’Homme sont des éditeurs très sérieux au Québec et partout dans le monde de la francophonie, la maison attire le respect. La fête soulignant le 50e anniversaire de fondation a démontré clairement que les auteurs québécois sont nombreux à faire confiance et à respecter cette maison d’édition.
L’un des pionniers de l’établissement fut le Sénateur Jacques Hébert (1923-2007). L’homme était un véritable passionné du livre et, s’il a signé lui-même de nombreux ouvrages en tant qu’auteur, il a aussi contribué en tant que premier éditeur à faire découvrir la littérature québécoise. Il fut le co-fondateur des Éditions de l'Homme avec l'imprimeur montréalais Edgard Lespérance en 1958. Hébert a dirigé l'entreprise jusqu'en 1961 lorsqu'il décida de créer sa propre maison, Les Éditions du Jour.
Je me souviens d’avoir rencontré Jacques Hébert en 1977 alors que je songeais à publier un livre sur le journalisme à l’Assemblée nationale. Il m’avait invité à venir le rencontrer à Montréal et j’avais été impresssionné par la gentillesse du personnage. Un type qui savait manifester beaucoup de curiosité intellectuelle envers les projets de quelqu’un. Mais malheureusement pour moi, il m’avoua s'être retiré de la direction active depuis 1974 et qu'il songeait à vendre!
Les Éditions du Jour furent achetées par la famille Lespérance en 1980.
Lors de la rencontre de 1977, Jacques Hébert m'avait aussi suggéré de réécrire mon manuscrit…
J’ai abandonné mon projet et ce n’est que 15 ans plus tard que mon chemin croisa à nouveau celui de ces deux maisons d’édition. C’était en 1991 alors que j’étais devenu l’adjoint du magnat de la presse Pierre Péladeau (1925-1997) et que ce dernier me confia qu’il rêvait d’acquérir les éditions de la famille Lespérance. Péladeau aurait bien aimé réaliser lui-même la transaction de son vivant mais le sort en a voulu autrement. Mais ce n’est pas sans avoir essayé. Souvent Pierre Péladeau envoyait des légumes fraîchement cueillis dans son jardin au fils d’Edgard Lespérance afin de le convaincre de vendre à Quebecor. J’ai moi-même livré des tomates fraîches au nom de Péladeau à Pierre Lespérance à deux reprises!
Les efforts ont été récompensés mais c’est le fils Pierre-Karl Péladeau qui a récolté, le 12 octobre 2005...
Les Éditions de l’Homme ont publié plusieurs grands auteurs et il fallait voir les invités réunis lors de la soirée du 50e au Marché Bonsecours de Montréal, le 17 septembre dernier, pour s’en rendre compte. Le journaliste et auteur Michel Vastel, qui aimait beaucoup publier ses livres chez cet éditeur, aurait apprécié la soirée anniversaire s’il n’était pas décédé quelques semaines auparavant. L'ex-Premier ministre Brian Mulroney a lui aussi publié avec fierté chez de l'Homme, notamment la version française de son autobiographie.
Plusieurs observateurs s’interrogent sur le choix de publier la traduction en français du livre contreversé de Julie Couillard qui sortira de presse le 6 octobre prochain. C’est un risque car ou bien le livre sera un succès ou il sera un échec total. Julie Couillard devra révéler des informations fracassantes car si le livre ne dévoile rien de neuf, les médias auront tôt fait de le détruire très rapidement sur la place publique et de se moquer de la belle Julie. Mais dans un sens ou l’autre, Quebecor en sortira gagnant grâce à la convergence de ses magazines, son Journal de Montréal et son réseau de télévision TVA. D’ailleurs, il n’y aura pas de conférence de presseni de lancement ce qui accordera une certaine exclusivité à l’empire Quebecor. Pierre Péladeau serait fier et il rigolerait de cette situation...
En conclusion, Les Éditions de l’Homme mérite le respect et, avec la puissance financière de Quebecor, on est en droit d’espérer un avenir très prometteur. Comme le disait Pierre Lespérance lors de la soirée du 50e anniversaire:« Nous avons trouvé un bon endroit où se loger pour les 50 prochaines années.»
À suivre et surtout à lire!
Photo du haut: Logo 50e Éditions de l'Homme, Pierre Lespérance et Pierre-Karl Péladeau; Photo du bas: Pierre Péladeau au golf.